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 THE ♥ NEVER LIES ▬ Calvin

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Loreley
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MessageSujet: THE ♥ NEVER LIES ▬ Calvin   THE ♥ NEVER LIES ▬ Calvin Icon_minitimeSam 2 Mai - 21:52


Découvrez McFly!



The heart never lies.
ft. Calvin


    Rah tu m'énerves, tu gagnes toujours!

    Dis-je, en râlant et en balançant sur Calvin un de mes coussins: en effet, à chaque fois que nous sommes ensemble, nous pouvons nous empêcher de jouer à des jeux de musique, étant tous deux passionnés de ce domaine artistique. Le brun ne peut s'empêcher de rire aux éclats, apparemment très fier de me foutre une pâté assez spectaculaire. Il va voir lui, je n'ai pas dit mon dernier mot! Je cherche donc une musique française sur mon ordinateur que je lance immédiatement, en lui précisant que j'adore cette chanson car les paroles sont tout simplement magnifiques, du moins à ce que je comprends brièvement. Edith Piaf envahit alors ma chambre, et une atmosphère étrange s'installe rapidement: nous avons beau ne pas comprendre la langue française, je comprends alors qu'il suffit de laisser entraîner la musique pour comprendre que tout cela s'agit d'Amour. Arthur Rimbaud a écrit « Je ne parlerai pas, je ne penserai rien, mais l'Amour infini me montera dans l'âme » et je comprends à présent la signification de cette phrase, qui est tout simplement le synonyme de ce qui se passe à ce moment précis. Sans quitter les yeux bleus de Calvin, je m'assois avec douceur à côté de lui. Ce dernier, quant à lui, approche sa main de mon visage et je me sens faillir immédiatement, cette douceur me faisant littéralement fondre. Et qu'est ce qui me retient, à ce moment précis, de me jeter sur ses lèvres pour l'embrasser jusqu'à manquer de souffle? Sûrement la pudeur, la timidité et la peur de s'engager. Je ne saurai dire à présent ce qui me fait frissonner mon corps: est-ce la merveilleuse musique ou plutôt les baisers humides que Calvin dépose délicatement dans mon cou? Voulant lui prouver que j'approuve totalement ses actes, c'est avec hésitation que je commence à caresser ses cheveux comparables aux ténèbres. Ses lèvres ne quittent toujours pas ma peau mais elles remontent jusqu'à atteindre ma bouche pour m'embrasser avec fougue. J'aimerai donner un sens à tout cela, mais je suis bien trop occupée à profiter du moment présent, à frémir sous ses caresses qui me rendent toute chose. Alors que nos lèvres ne font toujours plus qu'une, et que mes mains s'aventurent dangereusement sous sa chemise pour découvrir une partie de son corps que j'ai toujours désiré contempler, la musique s'arrête et mon corps s'emballe immédiatement: je panique, est-ce que la magie va de cet instant va à présent disparaître? Comme si Calvin comprenait ma peur et mon angoisse rien qu'en me regardant, il me sourit chaleureusement et je compris. Oui, je compris que je n'avais plus à avoir peur, car à présent il était là. Près de moi.

    RETOUR AU MOMENT PRESENT, LE COIN DETENTE AVEC LOU ANN.


    Lou, je suis désolée, mais là je rentre. Je crois que j'en ai envie d'être un peu seule

    Osais-je lui avouer, me cachant immédiatement après cet aveux derrière mes bras, de peur que Lou Ann me balance ses chaussures à la figure, ce qu'elle ne fait pas d'ailleurs, trop concentrée à dévorer le beau garçon sur scène. N'en pouvant déjà plus d'être là, je dépose un doux baiser sur la joue de mon amie pour l'excuser de mon départ, et je rejoins ma caravane, tout en chantonnant, ayant gardé l'air de la chanson joué par le beau garçon dans la tête. D'un pas las, je me laisse tomber sur mon lit et je soupire: cela devrait tout simplement être interdit de s'ennuyer comme un rat mort un samedi après-midi. Comme si quelqu'un avait entendu mon appel à l'aide, j'entends quelqu'un frapper à la porte. Intriguée, -car habituellement tout le monde rentre chez tout le monde sans frapper- et donc immédiatement et plus dynamique que jamais, je me redresse et cours jusqu'à la porte afin de savoir qui se cache derrière ce comportement suspect. Sans attendre, j'ouvre la porte avec énergie, et il me suffit d'apercevoir ses cheveux -car il a la tête baissée, ce qui m'empêche de voir son visage- pour savoir de qui il s'agit et pour que mon cœur bat d'une vitesse irrégulière. Mes mains sont moites, et avant de vouloir écouter ce que Calvin a à me dire, je tente de me remémorer la dernière fois que nous nous sommes parlés: il a beau être là depuis plus d'un mois, j'ai toujours cherché à l'ignorer, ne voulant pas me perdre dans ses souvenirs. Je comprends rapidement que ça ne sert à rien de chercher, cela remontant à trop loin pour que je puisse m'en souvenir. Et pourquoi est-il là? Peut-être que je lui manque? Je n'ai toujours pas ouvert ma bouche et lui non plus, et pourtant je trépigne d'impatience -mais je reste pourtant en apparence de marbre- . De peur de tomber sous le choc, mes mains se serrent contre le bois au couleur ocre qui me sert de porte: ainsi, il ne remarquera pas à quel point mes mains tremblent.

    « Salut...» »

    Je ne suis qu'une idiote, qui tombe à présent des nues: j'avais déjà imaginé qui me fasse une sorte de déclaration d'amour, mais il paraît évident en y repensant que c'est impossible, après ce que j'ai fait. Qu'est ce qui me retient à présent de lui fermer la porte au nez et de continuer à somnoler dans mon lit? Sûrement parce que malgré ça, j'ai envie de savoir ce qu'il vient faire ici, même s'il ne s'agit plus d'amour mais d'amitié. Pouvoir à nouveau admirer son sourire qui m'a toujours fait craquer et écouter sa voix suave, qui me fait rêver. Je l'invite à rentrer dans ma caravane par pure politesse et c'est alors sans parler qu'il s'avance doucement dans ce qui me sert de maison. J'ai beau me douter qu'il ne veut plus d'une relation amoureuse avec moi, je ne peux m'empêcher de m'absenter -en m'excusant- pour filer dans la salle de bain afin de voir ma mine. J'étouffe un cri lorsque j'aperçois à quel point je suis laide, et à quel point je me suis laissée aller. Sans attendre, je me détache mes cheveux et les brosse doucement. Quand je me sens enfin prête physiquement, j'inspire profondément afin de l'être moralement. Je sors finalement de la salle de bain sans réfléchir, et vu la taille de ma caravane, je me retrouve déjà nez à nez en face de Calvin, ce qui a le don de me stresser légèrement.

    Je regarde tout autour de moi, ne voulant oser contempler son regard et je me rends compte que mes yeux sont attirés, comme un aimant, par cet homme. C'est peut-être idiot et naïf dis comme ça, mais je pourrai reconnaître le brun entre des milliers d'hommes sans difficultés. Parce que c'est lui, tout simplement. Je me mordille la lèvre inférieur, signe chez moi que je suis anxieuse, et m'avance lentement jusqu'à lui: d'ailleurs, il semble dans ses pensées, et sa bouille me rappelle celle à chaque fois qu'il écoutait de la musique. Il me remarque finalement et il ne peut s'empêcher de faire un large sourire, auquel je me contente de répondre d'un sourire plus discret. Je remercie le ciel d'avoir fait de cette journée une journée très chaude, car grâce à ce soleil très présent on peut penser que mes joues rosies sont dues à la chaleur. Avant de m'assoir en face de lui, je l'embrasse sur la joue et cet unique contact suffit à mon cœur pour battre la chamade, lui qui n'a jamais oublié la douceur de sa peau. Je tente de penser à autre chose mais tout cela est impossible, c'est alors gênée que je m'assois face à lui, et c'est à ce moment que je réalise que mon acte semble déplacé, car je me devais de l'embrasser dès que . Les milliers de questions fusent dans mon esprit, ce genre de questions qu'on aimerait balancer à une vitesse éclair mais qu'on garde uniquement pour nous, car on sait que cela serait une mauvaise idée de les partager. Pourquoi t'es là, Calvin? Ca ne t'a pas paru évidemment que si je ne t'ai pas donné de nouvelles, c'est qu'on ne devait plus se voir ? Tu m'as remplacé? Ressens-tu la même chose que moi, à ce moment précis? Tu me détestes, c'est ça que tu es venu me dire? Tu ne m'aimes plus, tu m'as déjà oublié?

    Un ange passe, sûrement tous les deux trop occupés dans ses pensées pour engager la conversation. Alors qu'il entre-ouvre la bouche pour commencer la discussion, il s'arrête subitement, ne voulant peut-être briser le silence. Timidement et d'une voix douce, je lui demande alors avec politesse ce qu'il comptait dire.


Dernière édition par Loreley le Dim 3 Mai - 9:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: THE ♥ NEVER LIES ▬ Calvin   THE ♥ NEVER LIES ▬ Calvin Icon_minitimeSam 2 Mai - 22:40

    Cette chanson… Je la connais. J’ai entendu la mélodie à la radio y’a même pas une heure… J’ai le titre sur le bout de la langue…

    « The Reason !! De… Hoobastank!! Ouh! J’t’ai tué c’coup-ci!! »

    En guise de réponse, je me reçois un oreiller en pleine tête. J’entends vaguement ce que me dit Loreley, mais je capte l’essentiel. Je l’aime bien. Elle est naturelle et toujours souriante. Je me souviens encore du jour où je l’ai aperçu dans la cour du centre de redressement. Je ne lui ai jamais dit, mais j’avais cru voir un ange ce jour-là. Les rayons de soleils glissaient doucement sur ses cheveux bruns. Ses yeux bleux-gris m’ont de suite frappés. J’étais comme ébloui. Encore aujourd’hui j’ai du mal à soutenir son regard. Mais il y a quelque chose de différent cette après-midi. Quelque chose que je ne parviens pas à expliquer. Cela étant, je la vois taper sur le clavier de son ordinateur, comme si sa vie en dépendait. Tranquillement, je retrouve ma place au fond de son canapé. Dans un souffle, elle me dit que cette chanson est sublime, même si je me doute qu’elle ne doit pas tout comprendre. A peine la voix de la chanteuse retentit, que je sens les poils de mes avant-bras se hérissaient. Cette voix est superbe, pleine d’émotion. Mes yeux se tournent vers celle qui est à mes côtés. Tout se brouille dans ma tête, mais je ne perds pas tous mes moyens. Lentement, je m’avance vers elle, comme si ce fut naturel. C’est une main légèrement tremblante qui se lève vers sa joue. J’aimerai tant la contrôler, pour qu’elle voit que je suis sur de moi. Je sens enfin la peau de sa joue effleurer la paume de ma main. Un frisson me parcours l’échine, mais je ne m’arrêterai pas là. Cela fait tellement de temps que j’attends de pouvoir enfin être seul avec elle. Je ressens sa pudeur. Je me calme, et lui laisses le temps. A vrai dire, je ne sais pas vraiment quoi faire non plus. Comme dans un rêve, je m’approche de sa nuque, son parfum embrume mes pensées mais il me rassure également. Je dépose de doux baisers dans son cou, ne voulant pas la brusquer et mettre un terme à cet instant. Sa main dans mes cheveux, j’ai l’impression d’être au paradis. J’aimerai tant que le temps se fige, à cet instant précis. Mais j’ai trop hâte de trouver ses lèvres que j’entreprends de remonter le long de sa joue pour enfin les atteindre. Et je ne veux plus les quitter. Je parviens à me contrôler, mais c’est au bout d’un effort immense que je ralentis le mouvement. Profitant pour mettre plus de passion dans les baisers qui unissent nos lèvres, je laisse ma main s’aventurer sur ses courbes gracieuses. Son léger chemisier n’étant qu’une haie à franchir, et elle n’était pas assez haute pour m’arrêter. La musique se termina sur une note grave et fit sursauter mon aimée. Je sens sa crainte dans son regard, que puis-je faire ? Ma seul arme, c’est mon sourire, aussi chaleureux soit-il, je ne veux que la réconforter. Même si cette passion nous est commune, la musique n’est pas indispensable à notre amour.

    Retour brutal à l'instant présent.


    Je secouais fébrilement la tête pour me sortir de ma rêverie. Allongé sur mon lit dans la caravane qui m’avait été attribuée, j’observais le plafond qui avait soudain un intérêt immense. En soupirant, je décidais de me lever pour la première fois de la journée. On était samedi, il devait être tard à présent, mais je m’en moquais pas mal. A dire vrai, je ne pensais qu’à elle. Je l’ai croisée, à plusieurs reprises, au sein du camp, mais elle semble m’éviter. Je ne comprends pas vraiment pourquoi. C’est elle qui m’a largué, elle n’a aucune raison de m’éviter. Non, c’est stupide, elle a toutes les raisons du monde de ne pas vouloir me voir. Ca fait trois ans maintenant que je ne l’avais pas revu. Mais je n’ai eu aucun problème à la reconnaître. Pour moi, elle resterait à jamais celle qui a su faire chavirer mon cœur alors que tout allait mal. Je lui en serait éternellement reconnaissant, mais si elle m’a brisé le jour où elle est partie.

    Avec une volonté de fer, je me levai pour aller me nettoyer rapidement le visage et me rafraîchir les idées. Le soleil perçait à travers les minces rideaux de la caravane, il semblait faire beau encore aujourd’hui. Je me changeai, enfilant une chemise blanche et un jean large et troué. L’esprit du camp avait même contaminé ma garde robe. J’attrapai des lunettes de soleil pas loin de l’endroit où je me trouvais. En même temps, dans ce genre d’habitation, tout est plus ou moins proche et donc, à portée de main. Je les enfilai avant de sortir de la caravane et de refermer la porte juste derrière moi. Je marchais, paisiblement, les mains dans les poches, la tête tournée vers le soleil. Comme un éclair perce le ciel, ma mission me revint à l’esprit. J’en avais presque oublier la raison de ma présence ici. Je me devais de faire dire quelque chose à Loreley, mais je n’avais aucune idée de ce que cela pouvait être. Me trouvant à côté des caravanes des hippies, je décidai donc de me rendre dans celle de Lo’, en espérant la trouver là-bas. Ma main, légèrement tremblante se leva pour donner trois petits coups secs sur la porte en bois. Le temps me paru interminable et, alors que je baissai la tête en vue de rebrousser chemin, la porte s’ouvrit, laissant apparaître celle qui m’avait tant manqué ces trois dernières années.

    « Salut… »

    Je suis le mec le plus stupide de la Terre entière. Une créature de rêve, qui se trouve être mon ex petite-amie, m’ouvre la porte et tout ce que je trouve à lui dire, c’est « Salut » ? Minable. Peu importe, c’est fait, je ne peux plus rien y faire. Elle m’invite poliment à entrer, je la suis à l’intérieur et découvre une caravane tout juste aussi grande que la mienne. En un quart de seconde, je la vois disparaître dans une autre pièce. Je prends alors la liberté de m’installer sur son lit en attendant qu’elle revienne. Quelque minutes plus tard, la voilà qui refait son entrée, avec les cheveux brossés et son visage légèrement plus lumineux qu’auparavant. Je sens ses lèvres sur ma joue. Sans contrôle, ma main vint effleurer l’endroit où elles étaient quelques secondes plus tôt. J’ai du mal à revenir sur Terre. Loreley s’assit en face de moi. Tout d’abord je détourne mon regard, puis nos yeux se rencontrent et ne se lâche plus. J’ouvre la bouche, je m’apprête à lui dire quelque chose, mais quoi ? Gentiment, elle m’invite à le dire, je rassemble mes forces et sors la phrase la plus niaiseuse de l’histoire de la niaiserie.

    « Toujours aussi ravissante… »

    A peine ai-je fini, que mes joues rosissent sous l’effet de la gêne. Quelle idée m’est passée par la tête ? Enfin, c’est dit à présent, je ne peux plus rien faire contre mon imbécillité chronique.
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MessageSujet: Re: THE ♥ NEVER LIES ▬ Calvin   THE ♥ NEVER LIES ▬ Calvin Icon_minitimeSam 2 Mai - 23:09

    « Toujours aussi ravissante… »
    Me dit-il d'une voix toujours aussi suave -et qui m'a toujours fait craquer, soyons sincère- et Calvin rougit immédiatement après cet aveux, et je ne peux m'empêcher de trouver cela mignon. Là encore, je me retrouve dans une impasse, ne sachant quoi répondre, si je dois simplement le remercier tout en lui renvoyant le compliment -mais il est bien plus que ravissant, il est tout simplement un Apollon- ou bien encore m'énerver en lui expliquant qu'il ne devrait pas me dire ce genre de choses s'il souhaite qu'on ne souhaite que amis car je ne pourrai pas longtemps résister à son charme inné. Je décide finalement de répondre avec un sourire, l'expression du visage parlant bien plus que les mots. Afin de couper court à ce début de conversation – qui fut, il faut l'avouer, un échec – je me lève jusqu'à mon mini frigo d'un pas lent et je l'ouvre: je reste un moment planté devant, à nouveau dans mes pensées. Ravissante...Cela fait longtemps que l'on ne m'avait qualifié ainsi. En réalité, il doit être le seul à me l'avoir dit, est-ce donc pour ça que mon cœur ne parvient toujours pas à s'en remettre? Je crois que je me fais uniquement ravissante pour lui...Et pour Caleb aussi, je ne me mens pas. Voilà, on en vient à monsieur Standford et mon cœur semble alors vouloir exploser: est-ce ma faute à moi, si je ne peux faire un choix? En même temps, quel choix vu qu'aucun des deux veule de moi. Goujat, je vous déteste autant que je vous aime, et cela prouve bien quelque chose...

    Je parviens finalement à me ramener à la réalité et je comprends que je devrais arrêter de me poser tant de questions. Je me souris à moi, ravie de voir que j'évolue, et sors deux canettes de bière en ajoutant à Calvin que je n'ai que ça et que je m'excuse pour ce choix limité -en même temps, je sais qu'il adore la bière alors j'imagine que cela est loin de le déranger. Les boissons en main, je comprends que j'aurai voulu que l'attente soit plus longue, ainsi j'aurai pu réfléchir à quelque chose à lui dire, quelque chose qui aurait pu détendre l'atmosphère...Mais non, ça ce n'est moi. En aucun cas. « Spontanéité, je te souhaite bonne chance » pensais-je tout en rejoignant ma place.

    Tu me manques.

    Spontanéité, je crois que tu peux te rendormir, et vite, avant que je t'assassine sans scrupule. Voilà que c'est à mon tour de rougir comme si nous étions en été et qu'il faisait au moins trente-sept degrés, et cette fois-ci la chaleur -lourde, mais pas à ce point- n'est plus une excuse valable et les marques sont très bien visibles sur mes joues. Immédiatement, je baisse le regard ne voulant en aucun cas affronter ses yeux et bois une gorgée, si ce n'est deux, de ma bière qui me semble avoir un goût différent -sûrement que le goût est différent selon les personnes avec qui on partage cette boisson-. Il faut que je rattrape le coup, et vite, je ne veux en aucun cas qu'il croit qu'il m'est indispensable à ma survie, qu'il n'y a pas un seul jour où je n'ai pas cessé de penser à lui, qu'il est présent même dans mes rêves...Je ne veux en aucun cas qu'il sache la vérité, tout simplement.

    Je veux dire...Ça me manque ces moments comme ceux-ci partagés avec toi, autour d'une bonne bière et heu...Sinon tu fais quoi maintenant?

    Je crois que à présent, vous pouvez me désigner comme la nouvelle Bridget Jones. Tentative de rattrapage = 0. Je crois qu'il ne manque plus que je tombe au sol, que ma robe se remonte et que Calvin aperçoit alors ma culotte où trois girafes sourient bêtement: en clair, qu'il s'aperçoit que je ne suis qu'une pauvre célibataire et que je n'ai en conclusion, jamais tourné la page. En attendant sa réponse, je prends mon courage à deux mains pour boire à nouveau une légère gorgée de ce liquide qui me fait rapidement tourner la tête -enfin en réalité c'est la gêne et le stress qui me rend nauséeuse - .Après avoir murmurer un « Aïe» comme une enfant, je me reprends à l'admirer alors qu'il me répond, l'air passionné par ce qu'il raconte. J'ai toujours aimé ses mimiques, cette façon habituelle de toujours s'exprimer avec ses mains. Ses cheveux qui ne sont jamais bien coiffés, et qui donne un air mi-viril, mi-adolescent. Quant à son cou, je le fixe longuement pour savoir s'il reste encore les traces des morsures que je lui ai faite ou bien encore des suçons, également crée par mes soins. Mais ce que j'aime le plus chez lui, c'est sans aucun doute son torse, qui rien que de me le remémorer me donne de terribles chaleurs.

    J'arrête de fantasmer sur Calvin pour redevenir sérieuse: alors s'il est venu jusqu'à chez moi c'est uniquement pour faire comme deux vieux amis qui se retrouvent après tant d'années? Niette, moi je ne veux pas de ça, car je ne pourrai être sincère, ce que je ne suis toujours pas d'habitude -personne ne sait pour mon statut de princesse -. Alors qu'à nouveau le silence se fait présent, je pose mon coude sur la table et pose ma tête sur la paume de ma main, alors que mes doigts remettent derrière mon oreille droite une mèche de cheveux qui ne veut pas tenir en place. Je le regarde dans les yeux et je me prépare à lui dire ce que je ressens: Oui, je prends le risque de le faire fuir en courant, de me faire crier dessus que je n'étais pas obligé de remettre ça sur le tapis. Parce que j'ai des questions, qui méritent des réponses. Alors quand l'homme assis devant vous les a, je pense qu'on ne se contente pas de lui demander ce qu'il fait maintenant.

    Qu'est-ce que tu fais là Calvin? J'ai pas été assez clair ce soir-là, quand je t'ai fait mes adieux? Pourtant je croyais que le message ne pouvait pas être plus simple. Je ne veux pas que tu sois là Calvin, c'est trop dur. J'ai refait ma vie à présent, et te revoir ici ne me rappelle que des mauvais souvenirs. Si tu n'as, ne serait-ce qu'un minimum de pitié, ou alors au nom de ce qu'on a vécu toi et moi, va-t-en. Je ne veux pas que mon ancienne vie me poursuive, je ne veux pas que tous mes sacrifices aient été inutiles.

    J'avais tout craché, ou presque. Mon venin, ou plutôt ce que j'avais sur le cœur, je lui ai dit. Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'une partie de moi ne voulait pas qu'il parte, car toutes ses années, j'ai été tout simplement vide. En manque de lui, en manque de nous, en manque d'amour. Il m'a fallut vingt et une année pour comprendre ce que ce sale romantique disait «  Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé » : cela peut paraître pathétique, mais c'est exactement ce qui s'est passé et se passe avec Calvin. J'ai beau être la seule fautive dans l'histoire, celle qui a rompu, je suis sûrement la seule des deux à ne pas avoir mis un point final à cette histoire. Sûrement parce que ce choix n'est pas le mien, sûrement parce que je l'aime encore, inévitablement. Sûrement parce que la cicatrice est toujours présente, et que ses trois années loin de lui ont été plus synonyme de survivre que vivre.


Dernière édition par Loreley le Dim 3 Mai - 9:26, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: THE ♥ NEVER LIES ▬ Calvin   THE ♥ NEVER LIES ▬ Calvin Icon_minitimeSam 2 Mai - 23:41

    Je suis vraiment le mec le plus niais du camp. Voir même du pays ou encore de la Terre entière. Je me demande encore comment j’ai pu me retrouver à dire une chose pareille. D’habitude, quand je suis en face d’une jeune fille, je perds pas mes moyens. Mais avec Loreley, c’est différent. Ca a toujours été différent en faite. Mais je ne m’en suis jamais plains. C’était nouveau pour moi, ce manque d’assurance. Je suis plutôt du genre dragueur, il faut l’avouer. Mais quand je l’ai vu, là, à regarder un peu partout, l’idée de la draguer ne s’est pas manifestée. Etrange. S’il n’y avait pas eu cette histoire, je pourrai affirmer que nous étions comme des âme sœurs. Et non, je n’exagère pas. Lorsqu’on se retrouvait, on pensait sans cesse aux mêmes choses, on avait les mêmes habitudes, que ce soit vestimentaires ou culinaires. Les mêmes goûts, les mêmes passe-temps… Et bien que je ne lui ai jamais vraiment avoué, j’adorais ce qu’elle peignait. A plusieurs reprises, je les ai prises en photos, ces toiles qu’elle cachaient, pour les avoir près de moi. Elles me rappelaient leur auteur, lorsqu’elle n’était pas à côté de moi en chair et en os. Un soupçon de désespoir m’envahit lorsque je la vois se lever. Ce que j’aimerai avoir un mur assez proche de moi pour fracasser ma stupide cervelle et tenter de remettre de l’ordre dans mes pensées. Jamais je n’aurai pensé me retrouver dans un état semblable à celui-ci pour une fille. Mais il faut bien avouer que je ne l’avais pas cherchée cette situation. Elle a mis fin à notre idylle sans l’ombre d’une explication et je m’en mords les doigts. Je ne cesse de penser que c’est uniquement de ma faute si elle est partie. Ce qui m’étonne encore, c’est le fait que je ne lui ai jamais demandé de se justifier. Peut être que je me doute qu’elle n’a aucune explication à me fournir. Ma tête est lourde, je la laisse retomber dans mes mains en attendant que Lo’ ne revienne. Je n’ai pas eu à attendre longtemps, le mini-frigo de chaque caravane est bien trop près du reste. Un petit répit de quelques minutes aurait été le bienvenue, croyez moi. La belle retrouve sa place en face de moi, je relève la tête et frotte ma joue pour éviter qu’elle ne rougisse encore plus. J’attrape la bière qu’elle me tend et l’ouvre du premier coup, laissant s’échapper le gaz. Je tente de retrouver un sourire naturel, mais sa phrase me désarme totalement. Trois mots, et me voilà brisé en mille morceaux. Trois mots et ma vie pourrait prendre un nouveau départ. Trois mots que j’ai toujours rêvé d’entendre de sa bouche, depuis le jour où elle m’a quitté. A cet instant précis, je n’ai qu’une envie. Me lever, la prendre dans mes bras et l’embrasser, comme si nous nous retrouvions quelques années auparavant, lorsque nous vivions un bonheur intense. Mon pied accélère le rythme sous la table. Je m’efforce de penser à autre chose pour que mes pensées ne se traduisent pas en actions irrémédiables. Bien sûr, j’ai rêvé. Elle ne voulait pas dire ceci. Elle se reprend et balbutie quelques phrases, mais je ne les entends pas. Mon esprit est resté bloqué sur les trois mots précédents. Je la dévisage, comme si je la voyais pour la première fois. Malgré son léger maquillage, j’aperçois que la roseur de ses joues s’est accentuée. J’aimerai pouvoir sourire, lui attraper ses jolies pommettes et lui dire que ce n’est pas grave. Qu’elle me manque elle aussi. Elle souhaite orienter la conversation sur un autre sujet. Tant mieux pour nous. Qui sait ce qu’aurait donné une aventure sur un terrain aussi glissant que celui des sentiments et de la nostalgie ? Qu’est-ce que je fais maintenant ? Et bien j’essaye, de par mes regards de te dire que je suis désolé d’avoir réagit aussi brutalement, que je veux ressentir ta présence dans mes bras et que j’aimerai tant déposer de tendres baisers sur ta peau si douce…

    « Euhm… Je passe ma main dans mes cheveux, essayant de retrouver le dernier événement intéressant de ma vie. J’ai laissé tomber mes études pour venir ici. Je ne voyais plus de grand intérêt à continuer d’étudier le droit sachant que mon père ne m’adresse plus la parole et que mon frère est parti. Mais j’ai recommencé à prendre des cours de guitare, et j’m’améliore drôlement vite… »

    Et voilà, je m’enflamme, mes mains partent dans tous les sens, illustrant, ou non, mes propos. Que ce que je raconte soit facile à saisir ou non, je m’en fiche, j’ai besoin d’en parler. J’oublis le monde qui m’entoure au profit de ma conversation. Je parle, et je m’enfonce, je ne me rends pas compte que je l’ennuie. Du moins, je pense que je l’ennuie. Je sais qu’elle aime la musique, mais sûrement pas au point de m’entendre parler de ça pendant le moment qui était censé aborder la raison de notre rupture. Je vois que quelque chose la tracasse dès l’instant où elle repose sa canette sur la petite table ronde. Je m’interrompt dans mon récit, et la regarde, inquiet. Il ne s’agit pas seulement de la bière, même s’il est un peu forte, il y a autre chose. On la croirait sur le point d’exploser. Mais il ne me faut pas longtemps pour me rendre compte que cette chose qui l’embête, c’est moi. Ou plutôt ce que j’ai fais. Bien que son allure soit nonchalante, avec ce coude magnifique sur lequel repose sa tête fatiguée, je sens qu’il y a un problème et pas des moindres. J’ai préféré me taire, et j’ai bien fait. En peu de temps, elle me submerge de question, toutes plus saugrenues les unes que les autres. Je voudrai me lever et la secouer, lui faire entendre la vérité, mais je ne peux pas. Comment expliquer ce renversement de situation ? Elle m’a quitté et c’est moi qui voudrait qu’elle retombe dans mes bras comme s’il n’était rien arrivé ? C’est impossible et je le sais. Mes yeux doivent paraître étonnamment grand, face à ce flot de paroles. Elle essaye de me faire partir. Non, elle veut réellement que je m’en aille en faite. Tandis que j’écoutais ses dernières paroles, je préparais ma réponse. Je ne voulais pas de mélodrames, mais je ne voulais pas non plus qu’elle pense que je suis un lâche et un soumis, capable de repartir aussi vite qu’il est arrivé.

    « Quoi ? T’appelles ça un message simple ? Tu te casses de chez moi, sans un mot et puis plus rien pendant trois ans ? C’est ça ta façon à toi de casser ? Je suis désolé, mais pour moi, ça peut pas se finir comme ça. On a passé deux ans ensemble, tu peux pas te tirer comme ça et prétendre que t’as refais ta vie. Regardes autour de toi ! Ici, tu refais pas ta vie, t’essayes simplement de l’oublier. Pourquoi tu m’as pas appelé ? Ne serait-ce que pour donner des nouvelles. Me dire que t’étais toujours en vie. A la limite, j’en aurais rien eu à foutre que tu te sois trouvé un autre mec, au moins j’aurais su que t’étais heureuse… »

    Je prends le temps de faire une pause, plutôt satisfait de ce que je viens de dire. Elle est toute déboussolée et je la comprends. Autant de questions à la fois, il y a de quoi être sans dessus dessous. Je ne pensais pas qu’il y en aurait autant, mais en les repassant en boucle dans ma tête, elles sont toutes normales.
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Loreley
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MessageSujet: Re: THE ♥ NEVER LIES ▬ Calvin   THE ♥ NEVER LIES ▬ Calvin Icon_minitimeDim 3 Mai - 9:58

cela remonte à bien trop loin pour donner une date correcte.


    Alors c'est ça l'Amour? Rester des heures au lit, à contempler la personne à côté de nous et se dire « Putain, qu'est ce que je l'aime » ? Alors si c'est ça, c'est un véritable bonheur que j'aimerais avoir toute ma vie durant. Je suis sur Calvin et je pose ma tête contre son cœur, qui j'espère m'appartient tout entier. Mes mains, quant à elles, parcourent le cœur de mon amoureux mais s'arrêtent pour caresser avec plus de précision les tatouages du brun. Je devrais me sortir terriblement bien à l'heure qu'il est et pourtant...Pourtant, je ne suis qu'une menteuse. Qu'une fichue menteuse. Quel genre de petite amie je suis pour cacher à celui qu'elle aime, qu'elle pense être enceinte? Je me déteste encore plus pour ça, et je comprends que je ne mérite pas Calvin, bien trop parfait pour quelqu'un comme moi. Et pourtant, je devrais lui dire toute la vérité, car je sais que dans tous les cas il se contentera de me dire que tout ira bien, que tout se passera bien tant que nous serons deux à surmonter ça. Alors pourquoi, mon corps tout entier est tétanisé à l'idée de lui dire clairement que je pense être enceinte, qu'il ne faut en aucun cas que je le sois car je ne pourrai pas le garder.

    A quoi tu penses? Tu as une mine toute sombre.

    Me demande-t-il, alors qu'il peut lire en moi comme dans un livre ouvert, ce qui est parfois gênant, comme à ce moment précis. Je me contente de l'embrasser avec fougue, ce qui le rend beaucoup moins curieux tout de suite. D'une main experte, il retire le seul semblant de tissus qui reste sur mon corps sans pour autant quitter sa bouche de la mienne. Immédiatement, j'oublie tous mes soucis, encore grâce à lui, celui qui me fait tout simplement vivre. Le reste n'appartient qu'à nous...

    Cela fait deux heures à tout casser que je tente de m'endormir, en vain. Calvin a beau quant à lui dormir profondément, je ne peux fermer les yeux sans m'imaginer enceinte. Un bébé, n'est-ce pas trop tôt? Et pourquoi je me mets cette idée dans la tête, alors que je n'ai toujours pas fait le test de grossesse? D'habitude peu courageuse, cette fois-ci je parviens à me lever doucement, voulant enfin affronter la vérité en face. Je pénètre dans la salle de bain, fermant à clé derrière moi. Je veux tout prévoir, je ne veux attiser la curiosité de mon amoureux et j'allume alors l'eau de la douche, afin qu'il pense que j'y sois en dessous. Je m'accroupis au sol, afin de chercher tout au fond de ma trousse de toilettes l'objet qui permettra la vérité. Je sors le test de grossesse de sa boîte et avant de faire pipi dessus, le regarde longuement: il est encore temps de se voiler la face Loreley, tu n'es pas obligé de détruire ta vie pour l'instant. Profite simplement de lui, celui qui illumine ta vie. Pensais-je, alors que je sers avec force le test dans ma main. Finalement, je le pose sur le sol pour m'intéresser à la notice, mais mes mains tremblent trop pour pouvoir lire ce qui est écrit. Et je ne sais comment, mais je le fais. J'urine sur ce petit machin qui bouleversera inévitablement toute ma vie. Je le pose au sol et m'assois à côté de lui afin d'attendre les deux minutes fatidiques. Naïvement, j'imagine déjà un enfant courir dans l'appartement de Calvin et qu'il soit tout simplement sa copie conforme. Un bébé, pourquoi pas, au final? Les deux minutes me semblent passés et sans hésitation je regarde le test de grossesse. Par chance, l'eau coule dans la douche et permet de cacher mes sanglots...


retour dans la caravane.


    Il passe sa main dans ses cheveux, et encore une fois, j'ai l'impression de fondre sur place: comment un geste pourtant banal peut avoir un tel effet sur moi lorsqu'il s'agit de Calvin? Il n'a pas changé, la façon dont il parle de la musique est toujours la même: toujours aussi passionné par ce qu'il fait. C'est sûrement pour ça que j'adore l'écouter en parler, car il suffit de voir les étincelles dans ses yeux quand la discussion est portée sur la musique, qui me prouve combien il est heureux notamment grâce à ça, et c'est tout ce que je veux. Qu'il soit heureux. J'ai beau être extrêmement attentive, il s'arrête quand même de parler de sa passion. Sûrement pour finalement rétorquer sur mes paroles emplies de colère.
    Je bois ses mots et la culpabilité ne se fait que plus forte quand il se remémore ce que j'ai fait: quelle garce. Quelle foutue garce! Je ne peux répondre à ça, sachant qu'il a complètement raison et à présent je me sens tout simplement idiote. Je ne peux davantage le regarder dans les yeux et je baisse alors le regarde, pour me concentrer finalement sur ma canette, qui avec mon doigt je parcours le cercle du dessus, comme si cela pouvait faire disparaître miraculeusement mes remords. Je tente de reprendre finalement la parole, mais ma gorge est trop serrée et alors aucun mot ne sort. J'éclaircis ma voix puis prends finalement mon courage à deux mains.

    «  Tu ne peux pas comprendre Calvin, tu ne me comprendras jamais. Ce n'est pas que je ne voulais pas t'appeler, c'est que je ne pouvais pas, voilà tout. Et pourquoi tu es toujours aussi doux envers moi après ce que je t'ai fait, Calvin? Je ne le mérite pas, tu n'as pas le droit de faire passer mon bonheur avant le tien. Je t'ai quitté sans te donner d'explications, j'ai été lâche, et c'est impardonnable.  »

    J'aimerais, bien évidemment lui expliquer les véritables raisons de mon départ prématuré, mais elles sont bien trop énormes pour qu'il me pardonne cela, bien trop étonnantes pour qu'il les comprenne. J'aimerais lui dire à nouveau de s'en aller, mais cette fois-ci l'autre part de moi qui veut qu'il reste près de moi a prit le dessus, c'est pourquoi je ne peux rien dire. Je me contente de relever la tête, me mordre la lèvre inférieur pour retenir mes larmes et fixer longuement Calvin, avec ce regard qui est synonyme de « Comment on en est arrivé là? »

    Il était ma force, il était celui qui me donnait confiance en moi. Celui qui, rendait ma vie un peu plus plus rose, celui qui comme Orphée pour Eurydice, il aurait été capable d'aller me chercher aux enfers. Il était le seul à accepter tous mes défauts, notamment ce cruel manque de confiance mais surtout cet insurmontable peur de s'engager. Ce n'était pas un seul premier amour, c'était l'homme. C'était mon mur sur lequel je pouvais me tenir, c'était celui qu'en un sourire pouvait faire disparaître toutes formes de peurs, toutes sortes de questions. Et pourtant, c'est bien moi qui est prit la poudre d'escampette face à cet homme qui frôle la perfection.

    Je bois la dernière gorgée de ma bière et regarde à nouveau longuement l'homme qui se trouve en face de moi, et je ne trouve aucun mot approprié à la situation. J'aimerais me blottir contre lui, lui dire combien je suis désolée, et que j'espère qu'il ne m'en veut pas, qu'on pourrait recommencer à zéro et se contenter de s'aimer sans réfléchir, comme avant. Mais nous savons lui et moi très bien que ce serait impossible, et qu'en plus de cela une partie de moi ne peut s'empêcher de le détester pour ne pas m'avoir assez retenu, alors que je sais pertinemment qu'il n'est pas coupable de cela.

    En le brisant, je me suis moi-même brisée. Parce qu'on ne faisait qu'un.
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MessageSujet: Re: THE ♥ NEVER LIES ▬ Calvin   THE ♥ NEVER LIES ▬ Calvin Icon_minitimeDim 3 Mai - 11:52

    Le jour où leurs vies ont pris un nouveau tournant.

    Nous avions chacun eu une journée peu commode. Après être rentrés chez nous, on est allé dîner dans un petit restaurant au bord de la plage avant de rentrer chez Loreley pour passer la soirée ensemble. Je m’y plaisais bien dans cette petite routine qui s’était installée. Beaucoup de couples vous diront que les habitudes tuent la vie de couple, mais je ne suis pas d’accord. Pour moi, ce sont ces petites habitudes, bien particulières et bien personnelles qui font le charme et la complicité. Avant d’aller se coucher, Lo’ m’avait proposé de regarder un film, j’ai accepté, et elle a choisi, comme je l’avais fais la dernière fois, il était légitime de la laisser choisir. Et je dois avouer que même si les comédies romantiques m’ennuie, j’ai aimé cet instant passé avec mon bras autour de ses épaules et sa tête sur mon torse. C’est si simple, mais à la fois si compliqué. Etrange et inexplicable. Plaisant et déconcertant. Mais j’aimais ça. Je dois être un peu masochiste, mais tout le monde l’est plus ou moins, donc ça me rassure. En regardant ce film, je me suis posé beaucoup de questions. Il faut dire que le parfum de Loreley est assez envoûtant et ferait dériver n’importe qui dans un raisonnement farfelue. Mais le mien se tenait. Quand je l’observais à la dérobée, je me demandais ce qu’elle pensait de moi. Et je suis presque sur qu’elle me voit comme quelqu’un de fort, de rationnel et sur de lui. Ce que je ne suis pas vraiment. A vrai dire, j’essaye de l’être, car Loreley a besoin d’un appui pour réussir à s’élever. Alors je fais semblant, j’endosse le rôle de ce personnage, confiant et prêt à tout pour parvenir à ses fins. Le film se termine et on se dirige vers sa chambre. Je tiens sa main dans la mienne, je ne veux pas la perdre. On entre dans la pièce et elle m’entraîne sur son lit. On ôte nos vêtements et on se glisse sous la couette. Rapidement, elle reprend sa position précédente. Je passe délicatement mon bras dans sa nuque et elle appuie sa tête sur mon torse. Je sens ses doigts fins caresser mes tatouages. La chair de poule me gagne, mais elle ne semble pas le voir. De mon côté, j’enroule des mèches de ses cheveux bruns autour de mes doigts. Seulement, son visage est fermé.

    « A quoi tu penses ? Tu as une mine toute sombre. »

    Un ange passe, mais le silence est rapidement brisé par le baiser fougueux qu’elle dépose sur mes lèvres. Peut être n’était elle pas si tracassée que ça. Je dois sûrement me poser trop de questions, mais avec elle, c’est comme si ses sentiments étaient marqués sur son front en lettres clignotantes. Je n’y peux rien. Au fur et à mesure que ses mains deviennent plus entreprenantes, je l’attire au dessus de moi et en profite pour ôter d’une simple pression la pièce de tissu qui me séparait de son corps. Mes mains aussi se promènent sur la peau douce de celle que j’aime, et elles sentent qu’elle a un peu froid. Sans briser l’union de nos lèvres, je remonte la couverture sur ses épaules.

    Après cet instant magique, je parviens à m’endormir. Mais mon sommeil est loin d’être lourd. Je sens la fine couverture glisser sur mes jambes. Mes yeux s’ouvrent, doucement, pour la voir se diriger dans son cabinet de toilettes. J’aimerai la suivre, mais si elle ne m’a rien dit, c’est qu’il y a une bonne raison. Quelques secondes plus tard, j’entends l’eau couler. Une douche, bien. Je me lève à mon tour et récupère mes affaires éparpillées un peu partout. Mon t-shirt avait atterri sur son sac à main. En l’enlevant, son sac se renverse et il s’en déverse tout un tas de choses dont je n’aurai jamais besoin. Bien vite, de peur qu’elle ne sorte de la salle de bains et qu’elle pense que je fouille dans ses affaires, je remets son sac en place et enfile mon tee-shirt. C’est fou ce que les femmes peuvent mettre dans un sac à main tout de même. Entre le maquillage, les papiers de toute sortes et le reste complètement inutile, je ne vois pas comment elles se débrouillent pour s’y retrouver. Allongé sur le lit, j’entends la porte qui s’ouvre. Elle sort, les cheveux humides et une serviette autour de la poitrine. Elle tremble légèrement. Sa petite mine toute fatiguée m’incite à aller vers elle. Je la prends dans mes bras et je sens sa tête se poser contre mon épaule. Doucement, je frotte son dos afin de la réchauffer, mais je sens bien qu’elle n’est pas dans son état normal. Alors, je l’attrape par les épaules et la place tout doucement en face de moi. Je baisse la tête, histoire de la regarder dans les yeux.


    « Qu’est-ce qui ne va pas mon ange ? »

    Retour aux explications.

    Je la sens qui hésite. Elle doit se demander pourquoi je suis revenu, ce que je peux bien faire ici, dans sa caravane. Moi aussi je me le demande. Même si tout ceci est prémédité en quelques sortes, j’ai tout de même senti le besoin de venir la voir. Elle était là, à portée de main, alors je ne la laisserai pas s’en tirer aussi facilement. Elle ouvre la bouche une première fois, mais aucun son ne sort. L’angoisse ? Pourquoi serait-elle angoissée ? C’est moi qui attends une justification en ce moment même. Peut être que ce n’est pas aussi simple que je le pensais. Je lève les yeux au ciel lorsqu’elle commence son discours. Je la sens sur la défensive, elle cache effectivement quelque chose et ne souhaite pas m’en parler. Je suis d’accord avec ça, mais qu’elle ne dise pas que je ne la comprends pas.

    « Ah non ! Ne commences pas à partir sur ce terrain là. Je te comprends mieux que personne et tu le sais. Je me lève, sous le coup de l’énervement. Et pourquoi tu ne pouvais pas m’appeler alors ? C’est trop dur d’attraper un téléphone et d’appuyer sur de pauvres petits boutons ? Non…. Tu sais ce que je crois moi ? C’est que t’avais trop peur de me le dire en face, et que t’as préféré partir, comme ça. Mais il y a une chose que tu ne comprends pas. Si je suis là, c’est pour une bonne raison. Et cette raison c’est toi. Ma vie entière ne tourne qu’autour de toi. Depuis la première fois où on s’est parlé, t’es devenue la personne la plus importante à mes yeux. Et maintenant, tu me demandes de partir ? Et bien non, je ne partirais pas ! Je n’ai pas fais tout ce chemin pour rien. »

    Fier de moi et de l’effet produit par mon petit discours, je me rasseyais calmement en m’excusant de m’être emporté de la sorte, mais en précisant bien que ce que j’ai dis n’était pas une erreur. Je fini ma bière rapidement et me laisse tomber au fond de ma chaise. Les bras pendant de part et d’autre de mon corps, la tête relâchée en arrière. C’était certes une attitude étrange, mais elle exprimait tout à fait l’état dans lequel je me trouvais. Je me reprends finalement et me redresse pour planter mon regard dans celui de la sublime femme en face de moi. Son visage m’attriste un peu et me fend le cœur. Pris d’une impulsion auparavant jamais éprouvée, je me lève subitement et attrape son poignet pour qu’elle se lève également. Son état léthargique en aurait stoppé plus d’un, mais pas moi. Mon cœur battait à cent à l’heure et je n’avais aucun moyen de l’arrêter. Mes mains montèrent en caressant ses bras et en s’arrêtant sur ses joues, toujours aussi douces et rosées.

    « Je t’aime toujours. Jamais je n’aurai pu tourner la page après que tu sois partie. Ne crois pas que je t’oublierais aussi facilement que tu sembles l’avoir fais. »

    Dans un élan d’amour instoppable, je l’embrassais tendrement avant de me détacher à contre-cœur de son visage si parfait.
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